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Hôpitaux.

Création d'un centre d'investigation clinique


Dans le pavillon médical B tout d’abord, dans le nouvel hôpital ensuite.
Philippe Schalk

Considérée comme un des objectifs prioritaires du projet médical 2000 des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, la création d'un centre d'investigation clinique avait été demandée après un appel à projets national. Classée, dans un premier temps, en deuxième position sur 15 projets, elle avait figuré, par la suite, parmi les 7 projets retenus, avant de recevoir, en septembre dernier, l'autorisation du ministère de l'Emploi et de la Solidarité.

8 lits dans le nouvel hôpital

Appelé à succéder et à être englobé dans l'unité de recherche médicale, et placé sous la responsabilité du professeur Bousquet, médecin coordinateur, et du docteur Brandt, médecin délégué, le centre d'investigation clinique sera tout d'abord installé dans le pavillon médical B. Puis, il intégrera le nouvel hôpital civil lors de son ouverture avec une structure de 8 lits et places au sein du pôle ambulatoire cardio-pulmonaire. L'équipe, elle, associera des personnels de l'université et de l'hôpital et pourra participer à des réseaux, en particulier européens. Quant au financement, il sera assuré par l'hôpital civil et par l'Inserm.

Trois axes de recherche

Dans le cadre et le respect des lois bioéthiques et de la loi sur la recherche biomédicale, le centre d'investigation clinique mènera des recherches sur l'homme volontaire, sain ou malade. Il sera garant, par ses acteurs et ses moyens, de la rigueur et de la qualité des études cliniques qui y seront réalisées.

L'objectif essentiel du centre d'investigation clinique sera, bien sûr, de répondre aux besoins de la communauté médicale, scientifique et industrielle. De même, pourra-t-il réaliser des essais cliniques pour le compte d'industriels et de laboratoires pharmaceutiques. Cependant, compte tenu de l'expérience accumulée au sein de l'unité de recherche médicale, il s'attachera à développer plus particulièrement son activité autour de trois grands axes : les neurosciences, le système cardio-vasculaire et l'immunologie.

M.R.

Ein klinisches Forschungszentrum wird in den Straßburger Universitätskrankenhäusern eingerichtet werden. Unter der Leitung von Professor Bousquet und Dr. Brandt sollen dort ehrgeizige klinische Forschungsprogramme realisiert werden, die mit gesunden und kranken Versuchspersonen und mit Patienten durchgeführt werden.

Grandes écoles.

L’IECS vise l’excellence


Gilles Lambert, directeur de l’Iecs.
DR
à 42 ans, Gilles Lambert a gardé le look sportif des étudiants que l’on croise sur les campus américains. Et il affiche de grandes ambitions pour l’École supérieure de commerce de Strasbourg dont le conseil d’administration de l’établissement l’a récemment nommé directeur.

Strasbourg-Magazine : Vous connaissez bien l’école pour y enseigner depuis trois ans. Quels sont vos objectifs en tant que directeur ?

Gilles Lambert : Dans le contexte concurrentiel des grandes écoles de commerce françaises et internationales, il s’agit de viser l’excellence. Pour moi, elle découle du « carré magique » : pédagogie innovante, recherche de haut niveau, implication active des anciens, formation continue diplomante. Dernière nouveauté : l’IECS vient de rejoindre le chapitre des grandes écoles de management qui regroupe des établissements prestigieux comme HEC, l’Essec ou l’Edhec.

S.M. : Qu’entendez-vous par pédagogie innovante et s’inspire-t-elle de votre expérience à la Business School de Stanford ?

G.L. : Il s’agit notamment de développer la pédagogie collective en mettant les étudiants en situation concrète : jeux de simulation d’entreprise, afin d’améliorer leur confiance en eux. La Business School de Stanford où j’ai travaillé en tant que chercheur pour le CNRS dans le domaine des changements organisationnels est une des meilleures du monde et peut évidemment servir d’exemple.

S.M. : L’ouverture sur l’international et le double diplôme sont déjà les points forts de votre école. Comment faire « encore mieux» ?

G.L. : Aujourd’hui, 30 % de nos élèves ont leur premier job à l’étranger, et tous ont eu l’occasion d’y faire un stage au cours de leurs études. Quand on n’est pas aussi grand que les mastodontes parisiens, la force est de travailler les réseaux avec nos différents partenaires des universités étrangères. Il faut également développer un laboratoire de recherche appliquée, garantie supplémentaire pour faire partie des réseaux internationaux.

S.M. : Vous dites que vous voulez offrir une meilleure lisibilité de ce qu’offre l’école. Comment ?

G.L. : En organisant, par exemple, chaque année un meeting de réflexion entre étudiants et entreprises sur les métiers auxquels prépare l’IECS. Aujourd’hui, aucune carrière ne se fait plus sur une spécialisation, nos étudiants se doivent d’avoir un spectre de compétences.

Propos recueillis par Marie-Christine Périllon

47, avenue de la Forêt noire, tél. : 03 88 41 77 40

Gilbert Lambert, Lehrer in den Fachgebieten Wirtschaft, Umwelt und Finanzen an der Fachhochschule für Handel und Kommerz in Straßburg, wurde vom Verwaltungsrat zum Direktor der Hochschule ernannt.


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