Déjà, deux sociétés, Estel, opérateur régional de télécommunication, et Est Vidéocommunication, câble-opérateur, avaient été créées, il y a quelques années, afin de devancer les attentes des consommateurs.

Aujourd’hui, cette détermination de l’entreprise à se rapprocher des clients et à démonter son dynamisme et la diversité des services offerts, s’est traduite par l’ouverture d’un espace original, entièrement dédié à la communication et à l’énergie.

Cette boutique, située au 43 de la rue du 22 novembre, affiche une mise en scène résolument contemporaine. On y trouve une profusion d’écrans « high-tech » dernier cri en matière de technologie, un mur d’images (afin de visionner les bouquets numériques proposés sur le câble uniquement en dehors de Strasbourg). Mais aussi, cinq postes d’accès à Internet en libre-service (sur le câble), une exposition des applications et des produits performants de l’électricité (climatisation, cuisson par induction, la domotique, les nouvelles techniques de chauffage, etc.). Tout cela est proposé dans cet espace Énergie & Communication, sur deux niveaux.

Un véritable lieu d’éveil où chacun pourra s’informer, tester, manipuler et essayer ces technologies d’aujourd’hui et de demain. Sans oublier les propositions commerciales du groupe.

De 1996 à 2000, Gaz de Strasbourg a accueilli plusieurs élèves de l’Ensais en stage. Le service documentaire de la société gazière a largement été ouvert aux étudiants de l’école. Enfin, grâce à la participation financière de Gaz de Strasbourg, la plate-forme « gaz naturel » du laboratoire Cli-Ma-Therm (Climatique et machines thermiques) a pu voir le jour.

La nouvelle convention doit confirmer ces orientations et développer le partenariat afin de, comme la souligné Françoise Camet, « être encore plus efficace ».

Le trophée régional de persévérance en sécurité est allé, quant à lui, à Lohr Industrie, un groupe spécialisé dans la fabrication de matériels de transport dont l'essentiel du personnel (850 salariés) est basé sur le site de Duppigheim. Des distinctions ont par ailleurs été décernées à des employés et des cadres qui, à titre personnel, ont oeuvré pour plus de sécurité au travail ou se sont illustré lors d'actes de sauvetage ou de secourisme.

L’aventure a commencé voici une bonne dizaine d’années : Pierre Muller, chercheur et enseignant à l’institut de chimie de Strasbourg crée le laboratoire d’étude des matériaux (Lem) dans le but de mettre à la portée des industriels et des collectivités locales les techniques analytiques les plus performantes. Première spécialisation : l’analyse des matériaux (pierres, peintures murales...) pour les Monuments historiques. Après l’installation dans le parc d’innovation d’Illkirch, c’est sur le site de Saverne qu’est créé l’IFRA, pôle alimentaire du groupe, qui s’occupe notamment de l’analyse des dioxines, de la listéria et des organismes génétiquement modifiés (OGN) dans les aliments. Une nouvelle étape dans la diversification avec le pôle environnement (analyse des eaux, boues, sédiments et de la qualité de l’air) ; des laboratoires spécialisés essaiment à Paris et à Bordeaux mais le siège social de ce qui est devenu le groupe LEM reste en Alsace.

Pierre Muller, qui qualifie son groupe de « laboratoire des laboratoires », prévoit une extension de 1 300 m2 à Illkirch et 1 500 m2 à Saverne, « avec un investissement de 20 MF (3,05 millions d’euros) uniquement en bâtiments ». Le groupe compte aujourd’hui 5 000 clients et traite 120 échantillons par jour, avec un chiffre d’affaires annuel de 60 MF (9,15 millions d’euros).