On ne trouverait de plus forte densité de raccordements à un réseau digital quaux États-Unis qui dépasseraient le taux déquipement en câbles de la région du Rhin supérieur.
En 1997, Strasbourg était la première ville de France à offrir Internet par le câble. Aujourdhui, celle qui fut aussi la première ville équipée du minitel se propose daccueillir la Villa Médicis(1) du multimédia. Chercheurs et créatifs dans le domaine des nouvelles technologies de linformation y viendraient là, en résidence. Lidée est lancée. Reste à définir les modalités.
« Lorsque à la fin des années 60, des chercheurs de lUniversité de Stanford mirent au point, pour le Pentagone, un système dinformation sécurisé destiné à protéger les militaires dun conflit nucléaire, ils nimaginèrent pas que leur procédé, quils baptisèrent Arpanet, deviendrait un jour Internet et se transformerait en langage pacifique universel. » (2) Internet, Intranet, e-mail, e-business, tous ces mots appartiennent à ce quon appelle les NTIC : les Nouvelles technologies de linformation et de la communication. Cette réalité, de moins en moins « nouvelle », saffiche souvent sous la contraction de Tic (prononcez tic) !
Cet ensemble de techniques, doutils et de procédures aide les étudiants, les salariés, les chefs dentreprise, les hommes politiques et le commun des mortels, à travailler plus efficacement, et à communiquer plus rapidement. Larrivée de cette communication inter-systèmes permet léchange de messages et de documents (sons, images, vidéos), le stockage et la recherche dinformation, la gestion du temps et des tâches, les conférences et les réunions à distance. Elle offre aussi de nouveaux services au public dans tous les domaines de la vie courante : santé, éducation, emploi, administration, commerce... Citons à titre dexemple la mise en ligne de lensemble des offres demploi françaises de lANPE. Au cours de cette année, les entreprises y déposeront directement leurs offres. Les demandeurs demploi auront quant à eux la possibilité dy laisser leur curriculum vitae.
« Cette révolution tient dans le fait quInternet distribue des informations aux possesseurs dun logiciel de navigation, sans subir linstallation dun logiciel spécifique sur son ordinateur », explique Patrick Jacquot, le responsable de la cellule promotion et soutien des NTIC vers les entreprises du Bas-Rhin, à la Chambre de commerce de Strasbourg. Les technologies de linformation sont donc accessibles au plus grand nombre, à moindre coût.
Les autoroutes de linformation
Les Tic sont aussi au centre de ce que lon appelle la « nouvelle économie », lensemble du business qui repose sur ces ébouriffantes technologies de linformation ! Quels sont les réseaux de cette nouvelle économie dans la Cus.
Regardons dabord du côté des infrastructures, sans lesquelles rien nest possible au niveau du développement numérique. Pour espérer attirer les entreprises de la nouvelle économie, laccès à Internet doit être rapide. Pour cela, une seule solution : ne pas être à lécart des lignes à grande vitesse. Trois phénomènes simposent dans la Cus.
Le premier est que cet historique et stratégique carrefour européen attire naturellement les autoroutes de linformation et dautres centres dinterconnexion. Explication : « Nous autres, opérateurs longue distance, nous devons franchir le Rhin pour passer en Allemagne », explique Pascal Vaufreydaz de lopérateur LDCOM Network, filiale du groupe Louis Dreyfus qui signait cet été lachat du magasin Vauban, un ancien entrepôt de tabac situé au port de Strasbourg. Objectif pour LDCOM : construire 8 000 km supplémentaires de câbles en fibres optiques opérationnels dans les semaines à venir. Les entreprises de la Communauté urbaine de Strasbourg disposeront donc de 700 km de liaisons à haut débit de plus, infrastructures indispensables, par exemple, à tout consommateur de visioconférences. Un atout non négligeable quand on sait que seules 14 % des entreprises alsaciennes utilisent pour le moment les conférences téléphoniques(3).
Cette opération strasbourgeoise est lun des cinq gros projets français du même genre, retenus par LDCOM. Vauban sera converti en net.center et accueillera des opérateurs et des acteurs du multimédia.
Sil est remarquable en terme dinvestissement - plusieurs milliards de francs -, cet exemple nest pas unique chez nous. Le nombre des opérateurs longue distance ne cesse de croître. On en compte déjà plus dune trentaine à Strasbourg. Citons notamment MCI World Com et Siris. Dommage que cela nait aucune incidence sur les particuliers. Seules quelques grosses entreprises ont le privilège de se raccorder à ces routes de linformation.
La boucle locale radio
Autre fait remarquable à Strasbourg, et cest autant de bonnes nouvelles pour les entreprises : larrivée de la boucle locale radio(4). Ce sera fait au plus tard à la mi-février, si ce nest déjà opérationnel, dabord sous forme de test, puis généralisé au cours du premier semestre. La capitale alsacienne est parmi les premières villes de France avec Nantes et Lyon à être dotée de cet équipement de pointe. Avec cette boucle locale, une vingtaine de points hauts (antennes) émettront des ondes radio et donneront ainsi accès à un Internet rapide. « Notre objectif est de couvrir 75 % des PME en zones urbaines, dici au mois daoût », explique Guillaume Perdriaud, responsable du marketing chez BLR Services, un des deux opérateurs régionaux à avoir cet été obtenu, une licence en Alsace. Cette utilisation de fréquence radio permettra une économie de 30 à 40 % dans le coût des infrastructures par rapport aux réseaux filaires. La boucle locale radio exercera également, à terme, une concurrence effective sur la téléphonie locale.
Le privilège dêtre câblé
Enfin, et cest le troisième privilège strasbourgeois, seuls les États-Unis dépasseraient le taux déquipement en câbles de la région du Rhin supérieur. Les deux départements 67 et 68 ont mis en oeuvre depuis 1994 un plan de financement pour soutenir léquipement des communes en télédistribution par le câble. Un point essentiel quand on sait que ces câblo-opérateurs offrent des connexions Internet et bientôt téléphoniques.
Ainsi, nulle part au monde, on ne trouverait de plus forte densité de raccordements à un réseau digital(5). Cela a dailleurs incité Christophe Megel, le directeur de la société de services Internet Actimage, à créer lassociation des réseaux Internet en Alsace (Aria). Une cinquantaine dopérateurs y sont réunis dans le but de mettre en oeuvre la construction dun deuxième GIX (Global Internet Exchange) français, un noeud dinterconnexions avec le réseau mondial qui nexiste pour linstant quà Paris. « Cette sorte daéroport qui organise et transfère les flux dinformations vers dautres plates-formes est indispensable à la bonne circulation des informations qui passent par Internet », affirme-t-il.
Pas dindustrie liée aux Tic
Mais un terreau, aussi fertile soit-il, suffit-il à faire pousser les « entreprenautes » ? Combien sont-ils ? Tout au plus 150 en Alsace contre 2 à 3 000 de lautre côté de la frontière, dans le pays de Bade. Mais ces chiffres restent des estimations. Ni lInstitut national de la statistique et des études économiques (Insee), ni aucune institution alsacienne ne dispose à ce jour de listes exhaustives dans ce domaine. Et dabord quelles sont les entreprises éligibles ?
Daprès le service de l'information de la direction générale de l'industrie, des technologies de l'information et des postes, « les Tic reposent sur la numérisation de l'information ». Par conséquent, le secteur des Tic comprend les productions de biens et de services qui permettent la numérisation de l'économie, les activités tendant à se numériser grâce aux Tic étant qualifiées pour leur part de « non Tic ». Difficile dans ces conditions de dresser une liste digne de ce nom ! Deux réalités se dégagent toutefois de lenquête.
La Cus dispose dun large panel de prestataires compétents et spécialisés dans tous les métiers des Tic avec, en moyenne, 10 salariés. Au-dessus il y a quelques « poids lourds ».
Illkirch, qui accueille déjà, depuis lautomne dernier, le service de réservation dAir France, lequel prévoit à terme lembauche de 400 personnes, va voir arriver à la fin de 2001 lopérateur de téléphonie mobile Bouygues Télécom. Il y a 500 emplois à la clé ! Ces deux nouveaux pourvoyeurs demplois sajoutent aux services de renseignements des mobiles, le « 712 » (une dizaine de sites en France) installé depuis deux ans et demi au-dessus de la Poste, avenue de la Marseillaise, à Strasbourg. 45 personnes y travaillent.
En dehors de ces spécificités, la Cus abrite aussi quelques entreprises phares. Par exemple, le pôle de téléphonie mobile dAlcatel (1 800 personnes), des sociétés de services informatiques telles que EBC, à Hautepierre (400 salariés), et bientôt Magirus, à Illkirch, ainsi que trois prestataires Internet importants : SDV (50 salariés), inventeur du serveur minitel et premier opérateur Internet dans le domaine de la presse - les DNA ont été le premier quotidien français en ligne -, Imexpert, pionnier de la formation audiovisuelle et de la télévision locale interactive. Ce spécialiste du multimédia et des systèmes dinformations emploie aujourdhui 50 salariés. Il y a aussi Pandémonium (40 salariés), le n°1 de lInternet dans le Grand est devenu, lan dernier, le représentant du groupe Ision en France. Notons enfin le Crédit Mutuel qui a été la première banque française à fournir un moyen deffectuer des transactions financières sécurisées via les nouveaux canaux de technologie. Aujourdhui, elle centralise le paiement par carte bancaire des autoroutes de toute la France.
Créer un pôle multimédia
Un secteur essaye toutefois démerger dans notre capitale alsacienne : celui du multimédia, côté recherche et formation.
LUniversité Louis-Pasteur (ULP) de Strasbourg abrite notamment le LSIIT, le plus grand laboratoire universitaire alsacien des sciences et technologies de linformation et de la communication. Sa spécialité : les sciences de limage, de linformatique et de la télédétection. 120 chercheurs y travaillent pour faire progresser les techniques danalyse et de synthèse dimages, en deux ou trois dimensions, fixes ou animées. Leurs recherches trouvent des applications dans laérospatiale, la géologie et la médecine. Le professeur Jacques Marescaux vient de leur commander pour son Institut de recherche contre les cancers de lappareil digestif (Ircad) un robot qui piloterait une chirurgie du péritoine par ordinateur. Côté formation, on peut noter lexistence à lUniversité Marc-Bloch de plusieurs diplômes (DU, DESS, DEA) consacrés à la création multimédia. Le DU de multimédia et le DESS images de synthèse appliqués à la communication ont même une bonne cote auprès des entreprises. Aucun étudiant nest en reste à sa sortie.
Mais, ces formations demeurent tout de même marginales comparées à la grande école française des Gobelins ou à Magelis, le fameux pôle image dAngoulême. Restent les projets. La tour multimédia de lULP qui devrait regrouper dans lancienne tour de chimie de Strasbourg lensemble des compétences universitaires en matière de Tic ou encore le pôle image. Mais à ce sujet les dubitatifs sont nombreux. « Nous navons pas dindustrie de limage liée au cinéma ou au multimédia. Arte et France 3 manquent de moyens. Quant à nos étudiants, ils partent en stage et ne reviennent plus. Soyons lucides, dans ce domaine la situation strasbourgeoise nest pas mauvaise, mais elle nest pas bonne non plus », conclut Gérard Toninato le responsable du service informatique à lUniversité Marc-Bloch. Et, pour Jean Françon, le père de limage de synthèse à Strasbourg, et ancien directeur, aujourdhui retraité, du centre de recherche et dinformatique de lULP, « les projets en image de synthèse sont bel et bien enterrés. Le pôle image, on en parlait déjà, il y a vingt ans. Les recherches en image de synthèse sont très onéreuses et luniversité a préféré privilégier le calcul parallèle. Résultat : un certain nombre de nos grands chercheurs sont partis à Poitiers, comme Pascal Lienard ou Yves Bertrand, par exemple ».
De nouvelles perspectives
Si la révolution numérique fait croître des start-up - depuis son arrivée, le 1er septembre dernier, Alain Cote, chargé des Tic à la Région a déjà vu arriver sur son bureau 50 projets de ce type --, et génère une multitude de nouveaux créneaux, elle ouvre aussi de nouvelles perspectives aux entreprises en place. Tout en gardant leurs compétences, celles-ci sefforcent de profiter dopportunités nouvelles : e-commerce, gestion de linformation... Cela concerne tous les secteurs dits de « lancienne économie ».
Selon une étude récente menée par le réseau des Chambres de commerce et dindustrie dAlsace, 63,5 % des entreprises alsaciennes sont connectées à Internet. « Cest davantage que la moyenne nationale (61 %). En revanche seulement une sur trois a son site », déclare Jean-Marc Kolb, le conseiller Internet et e-business de la Chambre de commerce et dindustrie de Strasbourg. Et les autres ? « Tout le monde y va, affirme Luis Coelho, le directeur de lagence IBM de Strasbourg. Les entreprises sont en phase de préparation pour intégrer les Tic à leur stratégie et à leur organisation. » Lenquête montre que 10 000 entreprises doivent encore se connecter en Alsace, et 45 % dentre elles projettent de le faire dans lannée à venir. LAlsace serait en retard ? « Pas davantage quailleurs, conclut Luis Coelho, mais les chefs dentreprise alsaciens sont sans doute plus pragmatiques et plus prudents. »
Strasbourg a tous les atouts pour devenir incontournable sur la carte de France de la nouvelle économie. Lannée 2001 pourrait bien devenir déterminante pour lavenir des Tic dans notre région. Aux entrepreneurs dentreprendre, aux pouvoirs publics de leur faciliter la tâche.
La boucle locale radio : pour bientôt.
Franck Delhomme
LDCOM vient dacquérir les magasins Vauban dans le port de Strasbourg.
Geneviève Engel
(2) LExpansion n° 624, La nouvelle économie en VO.
(3) 5 000 entreprises alsaciennes, de toutes tailles et de tous secteurs dactivités, ont été interrogées en novembre dernier. 500 ont répondu, dont 150 en ligne.
(4) Cest le dernier segment de liaison télécom entre la prise de labonné et lautocommutateur le plus proche.
(5) Daprès une étude comparative de la société BAK Konjunkturforschung Basel AG établie en avril 1999.
par Anne Herriot
Die CUS, mit umfangreicher Infrastruktur für die Einrichtung von neuen Informations- und Kommunikationstechnologien ausgestattet, bietet sich für die Unterbringung der Villa Médicis des Multimedia an. Außerdem besteht die feste Absicht ein Multimedia-Zentrum mit vielen Projekten entstehen zu lassen.
Emploi : intérimaires des réseaux et du net
Première agence dintérim spécialisée dans les nouvelles technologies, Réso 67 recrute dans tous les métiers liés aux réseaux, de la pose des tuyaux aux travaux liés à Internet.
En 1997, Michel Reibel décide de créer sa propre société dintérim, Réso SA. Il est convaincu quil faut se spécialiser. Les réseaux, quils soient délectricité, de téléphonie, de télécommunications, faits de câble coaxial ou de fibre optique, lintéressent. Son agence dintérim commence par rapprocher des entreprises et des hommes pour des travaux publics, de génie civil, délectricité. Mais tout en recrutant des professionnels de la voirie, des poseurs, des raccordeurs, Michel Reibel poursuit plus avant. Les entreprises dans lesquelles des réseaux ont été installés ont besoin de personnes compétentes pour les exploiter et les développer. Avec Hervé Loxq, passionné dinformatique, ils se mettent au travail. Une étude de marché les met au contact de 425 entreprises bas-rhinoises. Leurs besoins sont étudiés de très près. Dans le même temps, la société dintérim établit des profils de poste précis, elle les affine. En effet, lactivité des entreprises dinformatique et de gestion, des nouvelles technologies de linformation et de la communication (NTIC), correspond à « une multitude de segments et de services », et donc de spécialités. Et tout évolue très vite dans ce domaine. Aussi, pour combler le décalage entre la formation initiale et les besoins des entreprises, Réso 67 offre aux candidats quelle sélectionne un complément de formation, en partenariat avec le département déducation permanente de lUniversité Louis-Pasteur (ULP), afin de les mettre dans le bain.
Aujourdhui, pour la programmation, le développement industriel dautomates, doutils de communication, pour la gestion dInternet, les entreprises cherchent des talents, selon Michel Reibel. Sa société, qui emploie sept personnes et annonce un chiffre daffaires de 25 millions de francs (3,85 millions deuros), se propose de les trouver.
Michel Reibel.
Geneviève Engel
M. Heitzler
Das Zeitarbeitsunternehmen Réso 67 sucht Personen, die Leitungen verlegen und Netzwerke installieren können und Leute, die diese nutzen, weiterentwickeln und damit im Internet arbeiten.
Plongée dans lunivers du « business plan »
Dans le couloir règne une semi-pénombre, dans la salle un silence quasi religieux. Le premier « jeudi du net » de lannée va commencer dans des locaux de la Chambre de commerce, avec un exposé sur le « business plan ».
Cette fois, Dominique et Eric sont venus. Salariés à Libremploi, une entreprise du net, ils ont été conviés à sinscrire. Car les « jeudis du net » sadressent à un public choisi. En quoi, dailleurs, un auditoire qui ne serait pas composé dinitiés, créateurs de start-up ou autres porteurs de projets, pourrait-il sintéresser au business plan ? Sur lécran, la barre dun navire indique que ce plan importe pour mener sa barque sur le réseau. Une maxime saffiche : « Pour le navigateur qui ne sait pas naviguer, tous les vents sont défavorables ». Nous voilà prévenus !
Majoritairement masculins, plutôt jeunes et extraordinairement sérieux, les participants apprennent bientôt que le business plan suppose un projet, une stratégie, lamorce de laction, assortie dindicateurs de réussite et dindices financiers... Lorateur souligne que le « business model doit être suffisamment générateur de cash ». Dans un vocabulaire qui mêle allègrement le français et langlais, il invite lauditoire à se méfier des modes, plus éphémères encore sur le réseau que dans la vie courante. Mais lingrédient principal dun « bon business plan » est tout bonnement son honnêteté, daprès le conférencier du jour. Il faut inspirer confiance aux investisseurs ! Car ces derniers rejettent 90 % des dossiers dans la première demi-heure, ne consacrent une étude approfondie quà 8 % dentre eux. Ils investissent dans les 2 % restants... Ce qui est peu.
Après plus dune heure dexposé, une question fuse, puis une autre, sans que lon séchauffe vraiment. La séance est levée, la date du prochain jeudi est communiquée. Les participants veilleront à sinscrire sur un « fichier spécifique ».
Monique Heitzler
Die Firmengründer und Träger des Internet-Projektes besitzen ihren eigenen Kreis: bei den "Donnerstagen im Netz" können sie dazu lernen, diskutieren und Bekanntschaften machen.
Petit glossaire pour les néophytes
Internet
(on dit aussi "net" ou "web")
Système qui consiste à relier des ordinateurs entre eux, dans le monde entier, par l'intermédiaire du téléphone ou du câble, afin de permettre à leurs utilisateurs d'envoyer, d'un écran à l'autre, des textes, mais aussi des images accompagnées ou non de son.
Intranet
Petit réseau Internet volontairement limité aux seuls ordinateurs d'une entreprise, d'une administration, d'une université, etc.
E-mail
1. Message écrit transmis par Internet (courrier électronique).
2. Adresse électronique qui permet à un utilisateur d'Internet d'envoyer et de recevoir des e-mails. En français, dire « courriel ».
E-business
(ou commerce électronique)
C'est la bonne vieille vente par correspondance adaptée à Internet.
Opérateur longue distance
Entreprise qui installe les câbles principaux et les relais hertziens (les antennes) qui permettront ensuite aux usagers de se connecter au réseau Internet.
Liaison haut débit
« Gros » câble qui permet d'augmenter la quantité et la vitesse des communications Internet.
Visioconférence
Système qui, grâce à Internet et à des caméras raccordées aux ordinateurs, permet à plusieurs personnes de se réunir, de dialoguer et de se voir sans quitter leur écran, où qu'elles soient chacune dans le monde.
Start-up
Jeune entreprise de services liés à Internet (et en général au e-business), animée par des jeunes gens qui travaillent 16 heures par jour et se nourrissent exclusivement de pizzas surgelées...
Le modem, indispensable pour se relier à lInternet.
Franck Delhomme