initiatives Cus



Travaux.

D’importants réaménagements de voirie

Les élus des communes concernées ainsi que les responsables et techniciens de la voirie ont fait le tour de la Cus afin de se rendre compte sur place des travaux réalisés au cours de l’année écoulée.

Après un passage dans la ville centre (boulevard de la Dordogne et rue Jean-Sébastien Bach, avenue de Normandie et route de Schirmeck), ainsi qu’une instructive démonstration de la section topographie qui effectue, entre autres, les plans de situation, les relevés des points altimétriques et les contrôles des travaux d’entreprises, Lingolsheim et Eckbolsheim ont été visitées. À Lingolsheim, par exemple, le carrefour de la rue de la Montée et des rues adjacentes a été particulièrement difficile à aménager en raison des dispositions du terrain et des contraintes d’accès pour les riverains et les bus : de part et d’autre d’un îlot central de 2 m, la chaussée a été amenée à 3,25 m, des arbres ont été plantés entre les places de stationnement et les trottoirs pavés en agrégat de porphyre. Rue du Périgord, en face de la gare, un site d’échange intermodal train-bus-auto-vélo a été aménagé. La piste cyclable qui la traverse fait la jonction entre Holtzheim et Eckbolsheim. Eckbolsheim, où la rue de Saverne a été réaménagée et embellie ; en concertation avec les riverains, un sens unique et des niches de stationnement plus nombreuses ont été installés.

Dans les communes nord, l’avenue du général De Gaulle, à Schiltigheim, a été conçue comme boulevard urbain permettant l’augmentation de la vitesse commerciale des bus. En raison des arrêtés de circulation sur la route de Brumath, située sur le ban communal de Mundolsheim mais dont l’un des débouchés relève de Souffelweyersheim, un verrou incitant les véhicules à tourner vers l’autoroute et non à rester sur l’axe de la route de Brumath, a été créé. Le carrefour est aménagé en plateau surélevé en enrobé rouge, et la piste cyclable s’intègre dans la future piste des forts.

Max Frey

Vertreter der Kommunen sowie Verantwortliche und Techniker des Straßen- und Wegebauamtes begutachteten das Straßennetz der CUS, um sich vor Ort ein Bild der im vergangenen Jahr durchgeführten Arbeiten zu machen.

Stéphane Sattel.

Dans la mire du champion

Le tir à l’arbalète, un sport ?... Épreuve de précision, elle a en tout cas ses champions. « Il y a peu de différence entre l'arbalète et la carabine, explique Stéphane Sattel, un Strasbourgeois de 30 ans membre de la section tir du Racing club de Strasbourg. Le recul est du même ordre, les positions de tir souvent les mêmes. Par contre, le chargement nécessite un effort particulier du fait des 90 kilos de pression de l'arbalète. »

Autre différence notable avec la carabine : l’arbalète n’est pas discipline olympique. Ce qui explique sans doute le manque de reconnaissance que déplore aujourd’hui Stéphane. Cinq fois champion d’Europe par équipe et triple champion du monde par équipe, il a également fait main basse sur une série de titres individuels. En 2000, il conquiert le titre de champion de France d’arbalète 30 m combiné et de vice-champion 30 m debout. Une réussite débouchant sur les championnats d’Europe en octobre dernier.

« Pour une forme optimale, il aurait fallu s’entraîner cinq heures par jour, déplore Stéphane, mais pour ne pas mettre en péril ma vie professionnelle, je n’ai pu dépasser les cinq heures par semaine. » La crème du tir français est sur les rangs, c’est le Strasbourgeois qui fait monter la France sur le podium.

Sans soutien de la Fédération française de Tir, mais épaulé par la ville de Strasbourg (à travers la section tir du Racing) ainsi que par la région et le département, il prépare le championnat du monde et cherche d’abord un sponsor pour affronter l’élite mondiale en de bonnes conditions.

« L’adversaire à prendre en compte durant la compétition, explique le médaillé de bronze européen, c’est soi-même. Il faut exprimer un geste parfait et contrôler le stress alors que le coeur frôle les 140 pulsations minute. Un travail de longue haleine. »

F.L.


Initiative citoyenne.

« Silence la violence »

Dans le cadre de son programme de prévention de la violence, la Fondation de France et le Musée en herbe ont conçu ensemble une exposition itinérante pour "sensibiliser les enfants de 7 à 12 ans aux causes de la violence et aux méthodes douces de règlement des conflits". Elle est installée jusqu'au 24 février, à la Maison du jeune citoyen, à Schiltigheim.

À travers un parcours humoristique et ludique, qui se découvre comme un livre pour enfants (les illustrations sont irrésistibles !) les jeunes visiteurs sont invités à décrypter quatre situations types de conflits traitées à la manière des contes par des histoires d'animaux.

Le refus de l'autre, celui qui est différent, est suggéré par la rencontre humiliante d'un dromadaire et d'un troupeau de chameaux narquois. La difficulté à partager, par deux oiseaux têtus qui se disputent âprement le même ver. L'accusation sommaire, par un chat malveillant qui harcèle une souris. Et la guerre fratricide et stérile, par deux loups buttés qui se battent sans fin pour le même territoire.

Toutes sortes de jeux interactifs permettent aux enfants de transposer ces situations dans leur univers réel pour pouvoir en débattre sous la conduite de leurs parents ou des animateurs de l'expo. Le succès de Silence la violence est tel que le tableau des visites scolaires affiche complet. Mais on peut en famille y emmener les citoyens en herbe tous les après-midi de 16 h à 17 h.

7, rue des Pompiers, jusqu'au 24 février


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