37 visages pour la Cité nucléaire
Répartis en 37 équipes, 92 étudiants ont participé à la 6e édition du prix d'architecture de la Cus, dont l'un des objectifs est de stimuler la réflexion sur le devenir de l'agglomération. Ils ont planché sur le renouvellement urbain de la Cité nucléaire, à Cronenbourg, et plus particulièrement sur la restructuration d'une partie du quartier : places Arago et de Haldenbourg, îlots Becquerel et Einstein, zone située en bordure de la route de Mittelhausbergen. Afin de ne pas brider leur imagination, ils navaient pas à envisager leurs projets sous l'angle opérationnel, mais ils étaient tenus de se soumettre aux objectifs et exigences d'un cahier des charges.
Lors de l'examen des différents projets, trois types d'approche ont été dégagés : démarche centrée sur le quartier, accroche à l'environnement, mise en oeuvre d'un principe général d'aménagement. Puis, une seconde distinction a pu être faite : travail d'un thème ou zoom (aménagement détaillé) sur un secteur particulier.
Composé d'élus communautaires, de cadres territoriaux, d'architectes et de représentants de l'agence de développement et d'urbanisme (Adeus), le jury a attribué quatre prix et trois mentions.
Le palmarès
1er prix : Arnaud Sachet, Elodie Bertin (École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg) ; 2e prix : Alexandre Villatte, Anne Henry, Manuel Morel (Ensais) ; 3e prix : Maria Gomez, Mateusz Urbanski, Lukasz Sterzynski (Ensais) ; 4e prix : Philippe Rizzotti (École d'architecture de Strasbourg). Mention pour la composition d'ensemble et la représentation ludique : Sébastien Arnold, Véronique Schoeny (EAS) ; mention pour le désenclavement du site et l'aération de la cité : Grégory Demange, Alain Kittler, Jean-Marie Roux (Ensais) ; mention pour l'intégration d'une variété paysagère : Sylvie Meaude, Sandra Mesa (EAS).
Arnaud Sachet, un des lauréats...
Philippe Schalk
M.R.
Une exposition est prévue du 24 mars au 11 avril au centre administratif, place de lÉtoile.
Der 6. Architekturwettbewerb der CUS wurde von Arnaud Sachet und Elodie Bertin von der in Straßburg ansässigen ENSAIS (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries de Strasbourg) gewonnen. Eine Ausstellung findet vom 24. März bis zum 4. April statt.
Des opportunités pour les PME alsaciennes
Faciliter létablissement des partenariats entre les PME françaises et canadiennes : cest lobjectif principal que se sont fixés les douze élèves ingénieurs de la promotion 2001 du DESS en mécanique avancée et stratégies industrielles de linstitut professionnel des sciences et technologies de lUniversité Louis-Pasteur qui participeront, au début davril, au Canada, à une mission de faisabilité industrielle internationale. Pour lheure, ils recherchent des entreprises alsaciennes prêtes à sengager à leur côté. Précisons quau cours des missions précédentes, le DESS a permis des rapprochements avec des sociétés chinoises, turques, brésiliennes...
Contact : Valéry Mayer,
tél. : 06 88 77 10 80
Grands parrains.
Cherche désespérément papi ou mamie...
Créée afin de mettre en relation des enfants privés de grands-parents, et des personnes âgées susceptibles de les considérer comme leurs petits-enfants, l'association Grands parrains est victime de son succès. Elle croule sous la demande, mais ne dispose plus d'une offre suffisante. C'est pourquoi elle lance un appel en direction des seniors, comme on dit aujourd'hui, et plus particulièrement des retraités pour les inviter à devenir grands-parents. Seule condition requise : vouloir transmettre à ses petits filleuls joie de vivre et amour. Pour le reste, c'est-à-dire, essentiellement l'adéquation entre les goûts, les loisirs et les aspirations des uns et des autres, l'association se charge de tout.
Correspondante régionale :
Danièle Fritsch,
18, rue des Vignes
67206 Mittelhausbergen
Développement.
Café équitable : en avoir un « max »
CHAPEAU
La société strasbourgeoise Sati a enrichi sa gamme d'un café « équitable » vendu sous le double label « bio » et Max Havelaar. Il a été cultivé sans engrais ni pesticide ; et il est commercialisé selon une démarche solidaire qui garantit à son producteur, en Amérique du sud ou en Afrique, des conditions de travail dignes et un revenu décent, quel que soit le cours mondial de la matière première fixé tous les jours à Londres. Après un contrôle sévère de ces conditions, Max Havelaar, une association internationale sans but lucratif, agrée le produit. Il est vendu un peu plus cher que le café ordinaire, la solidarité a un coût. Un surcoût qui, selon Georges Klein, le responsable des achats chez Sati « dissuade encore beaucoup de gens pour qui le prix est un critère de choix déterminant. C'est la raison pour laquelle la part de café équitable reste marginale. Mais, ajoute-t-il, si les consommateurs demandent davantage de Max, comme nous l'appelons ici, nous le leur fournirons, nous ne demandons que ça ».
Expressolidaire
La consommation « éthiquement correcte » est une idée qui fait son chemin, jusque dans nos cantines. Depuis le 15 janvier, les agents de la Cus qui fréquentent les cafétérias du centre administratif et de la plaine des Bouchers, peuvent boire du café, mais aussi du thé et du cacao Max Havelaar. Cette initiative est la conséquence de la signature par la communauté urbaine, le mois dernier, d'un pacte pour le développement de l'économie sociale et solidaire.
J.H.
Mit dem Kaffee "Max Havelaar", der zu fairen Bedingungen gehandelt wird, soll erreicht werden, daß die Erzeuger in den Dritte-Welt-Ländern humane Arbeitsbedingungen aufrecht erhalten können und eine angemessene Bezahlung bekommen.