Une neuvième édition qui bat tous les records !
« Il nest pas dans nos objectifs de battre des records, mais force est de constater que les chiffres de lan dernier ont été dépassés », a constaté Jean-Jacques Gsell, président de lOffice du tourisme lors dun premier bilan de lédition 2000 de « Strasbourg et Bethléem, capitales de Noël ».
D.L.
Durant les trente-six jours de cette manifestation, qui a commencé le 25 novembre, Strasbourg a accueilli deux millions de visiteurs, et généré un chiffre daffaires de 800 millions de francs (123,08 millions deuros). Celui des forains, artisans et commerçants non sédentaires a augmenté de 10 à 15 % sur lensemble des marchés. Dans la Cus, les hôteliers ont affiché complet durant presque toute la période. Et pour compléter loffre traditionnelle, des bateaux amarrés sur le quai des Belges par Croisi-Europe ont accueilli 8 000 personnes, qui ont passé quelque 20 000 nuitées à leur bord, soit 1 000 de plus quen 1999.
En tête, la clientèle française
Pour faire face à lafflux grandissant des cars (+ 24 %), la capacité du parking de la place de lÉtoile est passée de 120 à 200 places. Louverture entre Noël et le Nouvel an du marché de Noël de la place de la cathédrale a attiré un nombre considérable de touristes étrangers, en provenance de toute lEurope, surtout dItalie, mais aussi des États-Unis. Globalement, la clientèle française reste la mieux représentée, en battant largement le record de lan dernier (69 % contre 61,5 %). Le lancement, place des Meuniers, dun très authentique « marché des saveurs dAlsace » a eu un tel succès que le nombre des échoppes sera doublé lan prochain. « Un comité de réflexion - auquel participent notamment la Chambre de consommation dAlsace, mais aussi les églises catholique et protestante - travaille au respect de la qualité des produits et au maintien de la spiritualité dans les festivités, explique encore Me Gsell. Cest dans cet esprit que se prépare lédition 2001, dont la Hongrie sera lhôte dhonneur. »
M.-C.P.
Mit zwei Millionen Besuchern hat die neunte Ausgabe von "Straßburg und Betlehem - die Weihnachtshauptstädte" alle Besucherrekorde gebrochen. Ein Umsatz von geschätzten 800 Mio. Francs (123,08 Mio. Euro) konnte erzielt werden.
Une voiture pour dix
La première agence de « car-sharing », l'auto-partage, s'est ouverte à Strasbourg. Développée en Suisse et en Allemagne, cette pratique consiste, pour plusieurs automobilistes, à partager le même véhicule et à participer aux frais en fonction de l'usage que chacun en fait. Dans les faits, Auto'trement, - c'est le nom de l'association qui inaugure ce nouveau service -, fonctionne comme une agence de location, mais plutôt pour des utilisations de courtes durées, à partir d'une heure. Après s'être acquitté du montant de la cotisation annuelle de 500 francs (75,92 euros) les membres payent pour chaque emprunt, outre une caution de 2 500 francs (384,62 euros) - qui servira à couvrir la franchise de l'assurance en cas d'accident -, 10 francs (1,54 euro) de l'heure et 2 francs (3,08 euros) du kilomètre parcouru. Un système de réservation par téléphone fonctionne 24 h/24.
« C'est une formule qui complète la chaîne des transports, explique Jean-Baptiste Schnider, le président d'Auto'trement. Elle s'adresse à des conducteurs qui n'ont besoin qu'occasionnellement d'une voiture, par exemple pour aller faire des courses en grande banlieue. C'est aussi une façon de lutter contre le gaspillage, sachant qu'en moyenne une voiture roule une heure par jour, produit trois tonnes de CO2 et coûte 38 000 francs (5 846,15 euros) par an"
Les trois premiers véhicules mis en service sont stationnés au parking des Halles, mais le projet à terme est d'installer des stations dans les différents quartiers de la ville, à raison d'une pour dix abonnés.
Philippe Schalk
J.H.
Coopération internationale.
Une maison universitaire France-Japon
Louverture internationale et la coopération sont aujourdhui inscrites dans la nature même de lactivité universitaire. Ainsi, des maisons universitaires internationales décentralisées commencent à voir le jour en France, telle la celle du Mexique à Toulouse et prochainement, celle du Japon à Strasbourg, pour promouvoir les initiatives entre universités françaises et étrangères. Daniel Baillon, chargé de mission du projet strasbourgeois, rappelle que « les traditions déchanges instaurées à Strasbourg ainsi que
les conventions inter universitaires signées avec le Japon ont conduit naturellement cette implantation en Alsace où la présence du Japon est également très forte : nombreuses entreprises, un lycée, le consulat et bientôt un centre culturel. »
Cette « maison* » de 300 m2, commune aux quatre universités dAlsace et qui ouvrira ses portes au printemps sera à la fois un lieu daccueil et dinformation pour les étudiants, les enseignants et les chercheurs, mais aussi une « tête de réseau » pour coordonner les initiatives existantes entre les universités des deux pays. Des cours pourront également y être dispensés. La maison proposera également un programme de rencontres et de conférences afin de stimuler des réflexions croisées et de renforcer les liens entre le monde universitaire et les milieux économiques ou industriels des deux pays.
La future maison universitaire France-Japon.
Geneviève Engel
D.L.
* 42 a, rue de la Forêt-Noire